lundi 28 juillet 2008

"vous aimez la lecture ...

...vous serez heureux pour la vie" ; c'est une citation de Goethe que ma grand mère, ancienne directrice d'école primaire, avait inscrite sur un des premiers livres qu'elle m'a offerts (les contes de grimm) ; ça plus une tante institutrice, une mère documentaliste de l'éducation nationale, autant dire que j'avais la pression


Je fréquente assidument les bibliothèques ; une des premières choses que je fais en arrivant dans une ville est de m'inscrire à la médiathèque locale ( j'ai testé pour vous celles de Lille, Noisy le Grand, Amiens, Annecy ) ; le seul fait d'y entrer a un effet anti dépresseur, calmant, anti anxiogène et euphorisant à la fois . A 24 euros par an, ce serait dommage de s'en priver

Dernièrement, j'ai lu :



L'histoire : dans un monde dévasté, un père et son fils marchent inlassablement pour atteindre le Sud, essayant de survivre dans un environnement hostile, de subsister alors qu'il ne reste rien.

Là je sens que ça donne envie de l'embarquer dans les bagages pour une lecture sur la plage . C'est sûr qu'ici il n'y pas de trentenaire célibataire, pas d'accro du shopping, pas de diable habillé en Prada ...
l'écriture est aussi dépouillée que l'environnement dans lequel le père et son fils évoluent ; on ne sait pas ce qui a provoqué cette dévastation (guerre, catastrophe naturelle, pollution ?) mais c'est justement cette simplicité qui rend l'histoire universelle. On ne sort pas indemne de cette lecture, et on y pense pas mal par la suite ; ce roman suscite la réflexion sur des thèmes aussi variés que le lien filial, la société d'abondance dans laquelle nous vivons, et pour autant il se lit facilement, on est avide de connaitre la suite ...

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Un peu plus léger, un peu plus urbain :



On suit trois trentenaires à New York tout au long de l'année 2001, jusqu'au 11 septembre sur lequel le roman s'achève ; Marina est la fille d'une sommité intellectuelle new yokaise, sa meilleure amie Danielle essaie de percer dans le journalisme, leur ami Julius, critique branché new yorkais, essaie de trouver l'homme de sa vie. L'identification aux personnages pourrait sembler plus facile que dans "la route" mais ce n'est pas le cas ; on les suit avec distance, ce qui n'empêche pas d'être captivé par la lecture de ce roman.

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Bref deux livres qu'on quitte avec regret, et qui laissent un vide une fois la dernière page tournée.

dimanche 20 juillet 2008

sex and the city

Je suis (enfin) allée voir "sex and the city-the movie" !

Pourquoi je ne me suis pas précipitée dès la sortie ? Parce que je voulais absolument le voir en VO et à Annecy, pas possible ...(j'ai déjà parlé je crois de la riche vie culturelle d'Annecy, alias Gérontoville).
Je l'aurais bien vu pendant notre voyage de noces en Californie aussi, mais il est sorti alors qu'on n'y était déjà plus.


Le 14 juillet, j'ai donc rejoint l'Homme à Genève (une fois de plus, il travaillait et pas moi, le canton de Genève est plutôt avare en jours fériés) ; quand on aime, on ne compte pas (à 17.50 SF la place de cinéma, soit 11 euros).

VERDICT : j'ai beaucoup beaucoup aimé ; j'ai trouvé ça certes édulcoré par rapport à la série, mais pas trop, et très fidèle à l'esprit finalement ; on rit, on pleure, on voit de belles robes (celles qui gardent un vieux reste de syndrome de Bridezilla, seront comblées) ; l'Homme a bien apprécié aussi ( pourtant le film dure 2h20, et il n'a pas vu au moins cinq fois chaque épisode comme moi ).

J'avoue que je suis une fan de base ; lors de notre voyage à New York en 2006, j'ai même poussé le vice (sans l'Homme, qui tenait à conserver un reste de dignité) jusqu'à faire "the sex and the city tour", en compagnie de fans de tous les pays (dont certaines étaient des clones saisissants de Sarah Jessica Parker)
Là c'est moi sur le famous perron de Carrie tant filmé dans la série (j'ai un peu honte, mais c'est bon la honte )



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lundi 14 juillet 2008

Musiflaque

ce jeu de mots hilarant n'est pas de moi, mais de Thomas Dutronc ( et vu le charme magnétique qu'il dégage sur scène, il peut se permettre des calembours pourris )

L'année dernière nous sommes allées voir Rose, Abd el Malik et Keane sous un soleil de plomb.
Après avoir hésité cette année, nous avons pris nos tickets pour la journée spéciale ados ; ben oui avec Mika en tête d'affiche, The do, les BB Brunes , et Yelle, il fallait s'y attendre ; pour les plus de 16 ans, il y avait aussi Thomas Dutronc, les Ben's Brothers et Yaelle Naïm.
Mention spéciale à Yaelle Naïm, souriante, adorable, qui nous a régalés d'un singingin the rain (humour quand tu nous tiens)
Mention spéciale aussi à Mika, et son énergie sur scène, qui nous a fait oublier qu'on était trempés jusqu'aux os (et qu'on serait bien rentrés se faire une petite verveine devant la cheminée)
Pas de mention à BB Brunes, le type même d'engouement pubère qui me fait mesurer combien mes années d'adolescence sont loin, très loin...

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dimanche 13 juillet 2008

laluciole et l'Homme vont à la ville

Le week end du 7 juillet nous sommes allés à Lyon, pour voir l'exposition Keith Haring (enfin surtout moi, l'Homme n'éprouvant pas une grande passion pour l'art contemporain, disons que sa grande passion pour moi lui fait supporter les installations bizarroïdes and co )

J'adore Lyon et je suis toujours contente de retrouver la "civilisation" ; non qu'Annecy soit un trou, mais c'est parfois un peu frustrant au niveau culturel (sauf si on raffole des concerts de musique classique en compagnie de riches octogénaires qui bavent ).
Mais un salaire suisse une telle qualité de vie entre lacs et montagnes, ça ne se refuse pas.

Bref j'étais ravie de cette première visite au musée d'art contemporain de Lyon.

Ce qu'on connait en général de Keith Haring c'est les mugs décorés et ce genre d'oeuvres :

mais l'exposition permet d'en savoir plus sur sa vie (courte vie, puisqu'il est mort en 1990 du sida à l'âge de 31 ans, et il n'a pas eu l'air de s'emmerder pendant ces 31 années )

Keith Haring a commencé à dessiner à la craie blanche sur des panneaux publicitaires noirs du métro de New York ; pendant tout le début des années 80, il a ainsi réalisé des centaines d'oeuvres, par définition éphémères, faisant fi des amendes que les policiers lui infligeaient ; au bout d'un moment, le public a commencé à arracher ces oeuvres pour son usage personnel ( il a eu du nez, quand on connait maintenant la valeur des Keith Haring )



Il s'est d'ailleurs exprimé sur de nombreux supports, dont le corps de Grace Jones

Fortement impliqué dans la lutte contre le sida, en particulier en faveur des enfants, il a réalisé la fresque de l'hôpital Necker à Paris.


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mercredi 9 juillet 2008

Bridezilla strikes back !

Pour faire suite au défi lancé par vent sucré le 6 juillet :





plus d'un an déjà !

PS: "syndrome de Bridezilla : Ce syndrome vient d'être reconnu par les autorités scientifiques notamment dans le British Medical Journal comme l'un des plus préocuppants décelés à ce jour sur la planète.

Les autorités lancent donc un message d'alerte afin que les victimes de ce syndrome se reconnaissent et se précipitent chez le psychologue le plus proche pour mettre fin aux angoisses de leur entourage.

Comment le reconnaître? Tout d'abord, cette névrose atteint exclusivement des jeunes filles ou (jeunes) femmes. Cette affection psychiatrique qui se caractérise par des troubles du comportement dont le malade est conscient, sans pouvoir les dominer, apparaitraît dès les premières secondes suivant une demande en mariage, ou même une discussion sans demande explicite, entre un homme et une jeune fille/ femme convenant d'un mariage sans même qu' une date ne soit encore strictement déterminée.

Il ne doit pas être confondu avec le symptome voisin dit de "pré-bridezilla" qui apparaît lui avant une demande en mariage, en particulier quand celle-ci tarde à venir selon l'opinion du sujet, et il se manifeste alors par une certaine mélancolie, et une tendance à certaines monomanies, le dîner aux chandelles ou les longues promenades vespéraux sur les plages.

Quels sont les symptomes du bridezilla ?

- Le sujet manifeste de l'irritabilité, qui tourne à la phobie, en particulier avec certaines personnes de son entourage, la mère de son fiancé dans la plupart des cas, sans que l'on sache toujours pourquoi. Il tend également à des interprétations passionnelle des moindres paroles, faits, gestes, de sa belle-mère, autant d'"évènements" pour lui .

- Certains réflexes animaux remontent à la surface, comme la défense de son territoire, qui se manifeste en l'occurence par des réactions vives à la moindre tentative d'invasion d'une belle-mère dans ce que la fiancée a défini comme son territoire propre, à l'intérieur duquel se trouve l'organisation du mariage, du plus important au plus infime détail de ladite organisation.

- Angoisse face au moindre détail de l'organisation du mariage.
Elle se traduit par des troubles de l'affectivité et de l'émotivité, mais le malade garde ses fonctions mentales intactes.

- Dans les cas les plus problématiques, ce type de névrose se traduit par des obsessions -tenir sa belle-mère à l'écart des préparatifs, quel thème choisir pour le mariage, combien de dragées mettre dans un sachet, comment avoir un mariage absolument original,...etc -, une grande tension émotionnelle - le sujet doit-il ou non prévoir des mouchoirs en papier pour le jour J -et une grande fatigue.

- Elle pousse le malade à accomplir des actes absurdes ou dangereux : réaliser soi-même toute la décoration du mariage, harceler les vendeuses de robes de mariée, accumuler manteau de mariée, voile, paires de gants de multiples formes et couleurs, multiples paires de chaussures, voire multiples robes, la consultation frénétique de certaines listes de discussions ou autres forums.

Dans tous les cas, il est nécessaire de rassurer le fiancé, ces symptômes, qui ne peuvent être aténués par aucun traitement médical, disparaissent en principe d'eux-mêmes le lendemain du mariage. Enfin, dans la plupart des cas."

dimanche 6 juillet 2008

fées du logis

Je profite d'un dimanche pluvieux pour mettre en ligne nos exploits domestiques.

l'Homme est à Moscou pour le travail , ce qui aura pu valoir un billet sur ce blog, mais j'ai renoncé à l'accompagner car 3h30 d'avion et envie de me poser un peu (et accessoirement, j'ai un métier moi aussi )

Nous avons emménagé dans notre location il y a environ deux ans et demi ; véritable coup de coeur, à part quelques éléments de déco, heu, pas très contemporains ...Après avoir obtenu de hautte lutte de notre propriétaire de changer quelques revêtements muraux(en lui promettant entre autres de faire appel à "des professionnels" ), nous nous sommes attaqués au plus urgent, c'est à dire le magnifique papier à fleurs beiges de notre chambre et le zoli papier orange du salon, où nous avons opté pour un mur rouge ocre, et le reste blanc cassé .
Notre propriétaire nous a dit qu'il ne voulait rien de "trop criard" , un comble quand on voit "the" papier orange d'origine (âmes sensibles s'abstenir , si tu es abonnée à "Elle décorations", ne regarde pas les photos qui vont suivre !)
Quelques weekends (ben oui le papier orange a fait de la résistance, et ça a pris quinze heures rien que pour le décoller) , et un nouveau luminaire plus tard, ça donne ça :





(j'ai délicatement préservé l'anonymat d'un copain)
Il y aurait encore beaucoup de choses à faire, en particulier au sujet du sublime lambris (appelé aussi "frisette" ), Haute Savoie oblige, mais disons que maintenant c'est vivable.

Plus récemment, inspirée par le blog de princess Soso, et grâce à son cours en étapes , ansi que celui du site sushi boutique, et du matos acheté sur leur site, je me suis lancée dans la confection de sushi et de maki ; et bien à ma grande surprise (avouons le , je préfèrerai toujours m'imbiber de l'intégrale de la saison 4 de six feet under ou lire l'anthologie de Nicci French plutôt que de bourdonner dans la cuisine telle l'épouse idéale) , j'ai trouvé ça plutôt réussi ; bon OK, le découpage du poisson laisse à désirer (j'ai pô les bons couteaux) , mais pour une première fois, je suis contente (auto satisfaction) ; je pense que the secret réside dans la cuisson du riz.