lundi 21 septembre 2009

La captive d'al nibard

j'ai également lu dans le cadre knutesque:
l'allaitement, de la naissance au sevrage du Dr Marie Thirion, il parait que c'est la bible dans le domaine.
Mouaih ...
Je ne suis pas encore fixée sur la question de l'allaitement ; j'ai bien remarqué que le trend c'est : le lait artificiel-c'est-beurk-il-faut-allaiter-sinon-ton-enfant-sera-toujours-malade-à-cause-de-toi-mère-indigne ; la future mauvaise mère que je suis ne peut s'empêcher de relever que les enfants issus des générations où ce n'était pas le trend n'ont pas l'air plus rachitiques que les autres ; quoi qu'il en soit, je m'emploie actuellement à recueillir des témoignages vécus, avec du pour et/ou du contre (merci babycadum d'ailleurs) , et je me documente sur le sujet.
D'où le livre ...que j'ai failli jeter par la fenêtre dès les premières pages feuilletées.
Parce que moi ce que je cherche c'est de l'objectif, du technique, du scientifique.
Et pas des témoignages extatiques de mères qui ont allaité pendant 5 ans et qui n'ont à présent de cesse que de se répandre (oups, jeu de mots 1) sur la merveillleuuuuuse relation privilégiée que cela a créé avec leur enfant.
-quelques passages au hasard :
"l'allaitement est un acte très sensuel pour qui habite son corps de façon confiante ; aimer toucher et être touchée, aimer caresser et être caressée, aimer l'idée du lait, croire en cette merveilleuse capacité d'un corps de créer en abondance...rêver d'échanges et de tendresse..."
-des chapitres intitulés "le lait du petit d'homme" ou "le jardin des délices"
-du merveilleux deux fois par page en veux tu en voilà
-des citations choisies("mon bien aimé est pour moi un bouquet de myrrhe qui repose entre mes seins" cantique des cantiques )
-et des interviews de même (Thérèse : "si je refais un jour un autre enfant ce sera pour le plaisir de l'allaiter"-François, 25 ans, étudiant en agronomie "on a toujours pensé qu'il était beau parce que NOUS l'allaitions. Je n'ai pas douté une seconde de la réussite. C'était une évidence" ).

Bref je ne suis pas encore assez imprégnée d'hormones pour apprécier ce lyrisme gniangnian et ces bons sentiments dégoulinants (oups, jeu de mots 2) ; et j'avoue que ça ne m'a pas donné envie de creuser pour extraire la substantifique moelle de l'ouvrage.

Bref, si vous voulez du technique et du factuel, lisez plutôt " la captive d'Al Ankhara"

vendredi 18 septembre 2009

la captive d'al ankhara

Tout vient à point à qui sait attendre.

Je suis fière d'annoncer que je venue à bout de la captive d'Al Ankhara , dans le cadre des harlequinades.

Rappelons le pitch : Afin de rencontrer son père, Layla s'est rendue à Al Ankhara malgré les mises en garde répétées de sa mère. A présent prisonnière dans le palais du sultan, elle sait qu'on veut lui faire épouser de force un vieux chef rebelle, violent et repoussant (qui s'appelle Burtus, non il n'y a pas de faute de frappe)... .Cependant, alors que tout espoir semble perdu, Layla fait la rencontre inattendue du cheikh Khalil, le fils du sultan. Et elle comprend qu'il représente peut-être sa dernière chance d'échapper au terrible destin qu'on lui prépare...

>l'opus est un délicieux florilège de quasi tous les clichés sur le monde arabo-exotico-musulman :
-Layla est une jeune femme libre car élevée aux States (sa reum a été vendue à son ignoble reup Omar et de cette union forcée naquit Layla ) , elle est blonde (et tout le monde sait qu'à Al Ankhara, la blonde vaut cher, voire plein de chameaux ) , elle est enfermée dans un harem ( !!! ).
-Khalil est fréquentable (voire fuckable) car il a quitté le palais à 18 ans pour suivre ses études à Harvard, avant de les compléter par un master en finances à Wharton ; donc il ne désespère pas d'amener la Civilisation au royaume moyenâgeux d'Al Ankhara ; néanmoins il garde un petit côté barbare qui est assez excitant pour Layla, genre il kiffe pas trop quand Layla lui dit de mettre la table du petit déjeuner après leur nuit d'amour de la page 114 ; bref il est civilisé mais sévèrement burné.

ndlr : avec le Sultan, on a envisagé de vendre aux éditions Fixot un récit de mes séjours en Turquie (par exemple ma belle mère d'1.55m me vole mon passeport et me met à la fabrication des loukoums) tellement ça se vend bien, à petites touches plus ou moins subtiles (dans Lost , c'est qui le tortionnaire ? Sayid l'irakien of course). Trêve de railleries, je me suis rendue compte plus d'une fois que ce genre de fantasmes était souvent très très présent en Europe et aux Etats Unis, même chez des gens qu'on croirait de prime abord un minimum cultivés.

>par contre, au niveau sexe, je suis un peu déçue : les attouchements commencent à la page 12 ( "le trouble de Khalil est immédiat" - quelle délicate façon de faire comprendre que Khalil a une trique de ouf ) ; à la page 20 tu apprends que Khalil mène une vie chaste depuis deux mois (=qu'il est chaud bouillant) ; une érection à la page 57 ; à la page 60, Khalil et Layla pratiquent ce qu'il est convenu d'appeler "un flirt poussé" ; il faut attendre la page 75 pour que cela se reproduise ; et à nouveau, pan, flirtus interruptus ; et ce n'est qu'à la page 114 qu'il y a pénétrationne (sur 150 pages, quand même !) ; par contre là ça dure quatre jours et autant de pages .

Mais ma lecture n'a pas été vaine , grâce à ce trait de sagesse de la page 106 dont j'envisage de faire ma devise :
"Hélas, la vie et la simplicité faisaient rarement bon ménage" "

jeudi 3 septembre 2009

les grosses têtes

L'écho des 32 sa a eu lieu (le 25 août en fait mais je suis devenue la reine de la procrastination blogguesque)

Qui a eu l'idée de surnommer Knut "Knut" pour rigoler ?
Je pense que des parents qui mesurent respectivement 1.78m et 1.86m devraient se garder d'un tel humour quand ils attendent une fille.

Parce que Knut semble exploser pas mal de moyennes : un grannnnnd fémur qui laisse présager une grannnnnde taille (j'ai bien fait de zapper les vêtements en taille naissance ) ; et surtout une "grosse tête bien ronde" ( au 97ième percentile, ce qui signifie que sur un "panel" de 100 Knut lambda, Knut a la tête plus grosse que 97 de ses petits camarades).

Ouinnnnn ma fille va être une basketteuse à grosse tête et ne trouvera jamais de fiancé (surtout en s'appelant Knut).

Quand il m'a vu pâlir, l'échographiste a tenté de me rassurer : "mais madame, c'est normal , les chiens ne font pas de chat, et votre mari et vous même avez également une grosse tête" ; depuis je regarde nos photos de mariage et force est de constater que nous avons de grosses têtes (et à bien y réfléchir les casquettes standard sont souvent trop petites pour nous).

Et avouons le, en parlant d'explosion, j'ai un peu peur pour ma foufoune là ; j'ai donc évoqué la délicate question du massage du périnée avec la sage femme qui vient me monitorer à domicile ; massage qui est censé éviter l'épisiotomie ( "épisiotomie" est l'un des mots les plus déplaisants de la langue française meiner Meinung nach) ; ma sage femme est férue des pratiques des autres cultures en matière d'obstétrique. Elle m'a donc dit que que le massage n'était efficace que pratiqué en interne, et de préférence avec un objet ; ainsi dans certains pays d'Afrique on utilise la calebasse ; après son départ, j'ai gogolisé "calebasse" sur Internet ; j'ai trouvé ça :


Certains cours de prépa à l'accouchement préconisent de faire participer l'heureux futur papa au massage périnéal ; je ne sais pas pourquoi, je sens que présenter une calebasse au Sultan d'un air coquin va considérablement relancer ma vie sessouale.

Sur ce je vous laisse je vais au marché exotique.

ps : j'arrive pas à finir "la captive ..." ; ça doit être parce je n'ai pas lu le premier opus de la trilogie ; ou alors parce que j'ai mis la main sur "T comme traîtrise " de Sue Grafton que j'attendais depuis une éternité.